Focus sur le « m-paiement »

Selon une étude Ipsos réalisée pour Google, en février 2012, 24 % des mobinautes français sont des m-acheteurs. Aujourd’hui, si la moitié de ces personnes valide au moins une transaction par mois, sur leur téléphone portable, ils ne sont que 4 % à en faire une, chaque jour. A l’échelle mondiale, le Japon mène la danse avec 40 % de m-acheteurs parmi ses mobinautes, suivi des Etats-Unis, avec 34 %, de la Grande-Bretagne, avec 30 % et de l’Allemagne, avec 27 %. Il s’avère donc bien que le mobile devient un vrai canal de vente, même s’il reste encore « timide » en France…

Lumière sur le paiement mobile…

Selon la définition de Wikipédia, les « paiements mobiles – ou Mobile Payments – sont toutes les transactions effectuées depuis un téléphone mobile et débitées, soit sur la carte bancaire, soit sur la facture opérateur ou soit sur un Porte-monnaie électronique ». A ce jour, il convient de distinguer trois catégories de paiement, à partir d’un téléphone portable : les paiements à distance, les paiements devant une borne et les transferts d’argent de mobile à mobile. Aujourd’hui, concrètement, cela peut se traduire par :

-Les commandes par SMS ou MMS (via les opérateurs et les banques) : par exemple, les téléchargements de sonnerie ou de jeux, payés sur la facture de votre opérateur ;

-Les paiements sur facture de l’opérateur téléphonique : par exemple, l’achat de biens virtuels (upgrades, customisation d’avatars, etc.). La transaction se fait très simplement, puisqu’il suffit d’indiquer le numéro de téléphone, puis de répondre « OUI » au SMS de confirmation pour valider l’achat ;

-Les wallets d’iTunes, Paypal ou encore Buyster offrant sécurité et rapidité ;

-Le NFC ou les fameuses puces sans contact : si votre téléphone est doté de cette puce, il suffit de passer le mobile devant le lecteur du commerçant pour valider la transaction ;

-Les paiements sur Smartphone et iPhone, à l’image de ceux sur Internet.

Les blocages actuels du m-paiement

Si, aujourd’hui, le marché, qui semble prometteur, peine à décoller, c’est en partie à cause des acteurs en présence, qui alourdissent le coût des transactions. Il faut distinguer ici, les acteurs du paiement (organismes de cartes de crédit et les banques, ainsi que les acteurs non-bancaires, comme Paypal ou NFC, FaceCash, etc.) et les acteurs de mobiles (opérateurs et constructeurs). Face à cette prolifération d’acteurs, la difficulté est de déterminer qui prend quoi et combien. Car, les premiers disposent des données financières du client et les seconds du canal de communication pour effectuer ses opérations. Mais cette dichotomie n’est pas aussi claire qu’elle y paraît, puisqu’il faut ajouter tous les acteurs novateurs – comme NFC et sa puce révolutionnaire – qui réclament une part du gâteau…au détriment de l’utilisateur final.

Mais au-delà des coûts, comme les besoins des utilisateurs sont, aujourd’hui, pleinement satisfaits par la carte bancaire – en Occident, au moins -, la nécessite du m-paiement n’est pas aussi évidente qu’en Afrique, par exemple.

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